La fille de la Nature [1]

Le monde est si vaste et si merveilleusement parfait. Je cultive l'art de la chasse pour rendre hommage a cette perfection, la nature gouverne le monde sur un cycle sans fin, la vie, la traque, mort. Je vie, je traque, et la mort me prendra dès lors que j’aurais satisfait mère.
La nature est celle qui m'a mis au monde, la survie est celle qui guide mes pas, la chasse est le tribut que j'offre au monde.

Qui suis-je, pourquoi suis-je ? *lache un ricanement* Je suis...

Acte 1: La fille de la Nature

"-Maitre ?... Maitre ?
-Derrière toi jeune fille, dit une voix grave et calme.
Une jeune fille, haut de ses six ans, se retourna rapidement laissant son imposante chevelure brune tournoyer quelques instants.
L'homme était accroupit à quelques centimètres de la jeune et jolie, les yeux rivés aux siens, un sourire permanent ancré a jamais sur un visage bourru.
Elle leva son regard d'un bleu profond.
-Maitre ! s'écria t'elle lui sautant au cou, l'enfant ferma les yeux se sentant à présent en sécurité.

~~

-Qui suis-je ? Je veux dire, d'où je viens ?
Les deux individus avait les yeux rivés sur feu de camp, un silence de mort les enveloppants.
~~
L’air était oppressant, âcre, il devenais impossible de respirer en hauteur, on était obliger de s’allonger pour ne  pas étouffer et voir un semblant de chemin. Les escaliers était à deux pas, deux pas de trop,  un bruit sourd retentit, une femme tombe sur le plancher. Ne comprenant pas ce qui se passer l’homme continua son chemin, empreint a une monstrueuse toux, il chuta ratant une marche.

Les flammes se turent en début de matinée, le silence était complet ou presque, des pleures semblant lointain furent perceptible par un être vivant, qui, un foulard sur le nez et la bouche parcourait les décombres encore fumant.

~~

« - Tes parents… sont morts, Mère les a rappelé à elle. Ils avaient payé leurs dettes au monde. Mais n’oublie jamais cela, Ta seule vrai mère, est Nature. Ton seul désir est la chasse, ton seul maître, c’est moi. »
La jeune fille fixant toujours les flammes mourante du feu se contentant de hocher la tête, de s’enrouler dans la peau, de fermer les yeux. Jamais elle n’oublierais. Jamais…